Les associations militant pour les victimes du génocide rwandais ont accueilli avec satisfaction l’ouverture, à Paris, du procès de Pascal Simbikangwa, un ancien capitaine de l’armée rwandaise accusé de complicité de génocide. Une première en France. Mais après quelques jours seulement, on perçoit un certain malaise, et non seulement en raison de l’état physique de l’accusé (un handicapé en fauteuil roulant depuis 1986). L’homme se révèle d’une étonnante combattivité qui pourrait, au fil du temps, transformer le procès en plaidoyer contre le régime actuel de Kigali. [….]