Comme je l’écris depuis la crise au Burundi, l’auteur des assassinats ciblés et des policiers dans ce pays n’est autre que Kagame. Et pour preuve, il suffit de comparer les modes opératoires des crimes commis au Rwanda entre janvier 1991 et 6 avril 1994 avec ceux commis au Burundi dans ces derniers mois. Ils sont exactement identiques. Ce qui signifie que les assassins sont les mêmes ou ont fait la même école, celle des escadrons de la mort de Kagame. Aussi, ils sont experts en perfidie. En effet, ils assassinent les opposants ou tentent de les assassiner aux seules fins d’imputer leurs méfaits au gouvernement burundais via les médias voués corps et âme au gouvernement rwandais dont Jeune Afrique et autres. Ces membres d’escadrons de la mort rwandais qui ont été pris la main dans le sac au Burundi est la parfaite illustration. Le monde entier a vu des jeunes rwandais capturés par l’armée congolaise lors de la mésaventure de Kagame en RDC. Ils croupissent dans les prisons congolaises. Kagame connait parfaitement les conditions infra-animales dans lesquelles ils se trouvent. Certains sont morts de mauvais traitement. Ils ont été enterrés dans les fosses communes comme des chiens sans maître ou des misérables mendiants de Kinshasa. Kagame a affirmé que lui et son gouvernement ne connaissent pas ces jeunes gens. N’étant pas reconnus comme prisonniers de guerre alors qu’ils le sont juridiquement, ils ne peuvent pas bénéficierr des stipulations de la convention de Genève relative aux prisonniers de guerre. Il est certain et l’inverse sera surprenant que Kagame a proféré les mêmes affirmations que dans le cas précédent. Par conséquent, la justice burundaise est fondée à les traiter et à les juger comme des criminels crapuleux. Il faut espérer qu’il n’y aura pas des magouilles comme dans l’Affaire Ntaryamira Cyprien, assassiné par Kagame le 6 avril 1994 au Rwanda dont Nkurunziza a ordonné d’enterrer sur demande de Kagame. Ironie du sort, ce même Kagame veut aujourd’hui sa tête ou lui faire subir le même sort que Ndadaye et Ntaryamira. Le drame dans notre pays c’est qu’il est interdit aux membres des familles des intéressés de s’enquérir de leurs nouvelles comme précisément les parents, enfants et proches des cadavres du Lac Rweru. Pour que les parents et proches de ces prisonniers puissent avoir leurs nouvelles, il serait humainement utile que le gouvernement burundais diffuse les noms des intéressés. Ce sont des criminels crapuleux et mercenaires, le Gouvernement burundais ne sera donc pas accusé d’avoir violé les droits des prisonniers de guerre. Le monde a droit de connaître qui est Kagame. Dans la hiérarchie d’experts en trahison, crimes en tous genres et malhonnêteté, Kagame est placé au premier rang. Sauf s’il quitte le pouvoir dignement à la fin de son mandat, Kagagame fait toujours ce qu’il dit, peu importe les conséquences directes ou indirectes et le coût de l’opération. Il s’ensuit qu’il aura la tête de Nkurunziza. C’est donc une question de temps. […]