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Burundi: l’appel du gouvernement aux partis politiques «reconnus»

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Le président burundais, Pierre Nkurunziza.

 

Au Burundi, le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, a réuni cette semaine les partis politiques qu’il reconnaît et les autorités locales. L’objectif : lancer un appel à ces dernières pour qu’elles facilitent la préparation des élections sur le terrain. Une réunion d’apaisement qui ne convainc pas tout le monde.

 

Pour Agathon Rwasa, président de la branche des Forces nationales de libération (FNL) non reconnue par les autorités, cette réunion est un trompe-l’œil : « C’est tromper les gens, parce que si nous allons vers des élections, il faut que tout le monde soit inclus. Pourquoi alors le ministre nous évite toujours ? Qu’il y ait des gens légalisés, tant mieux. Mais tout au moins, nous avons tous le droit de faire de la politique en tant que citoyens burundais ».

 

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Chauvineau Mugwengezo, lui non plus, n’a pas été invité. Il est le président de l’Union pour la Paix et le Développement (UPD), d’une faction là aussi non reconnue par le gouvernement : « Nous sommes, aujourd’hui plus qu’hier, engagés à participer aux élections. Nous n’allons pas leur laisser ce grand boulevard comme ce fut le cas en 2010. En dépit des obstacles qu’on nous tend, ça et là, nous sommes engagés à le faire ». Troisième grand absent : Charles Nditije, patron de la branche non reconnue de l’Union pour le progrès national (Uprona). […]

 

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