Cameroun – Homme transformé en python avale une jeune femme
L´Amour excessif de l´Argent est la Racine de tous les Maux, dit-on. Pour un deal sexuel de 500 000 francs CFA, une jeune femme étudainte serait tombée dans un guet-apens d´un Homme-Python, dans une chambre d´hôtel à Buea au sud-ouest du Cameroun. Une vraie tragédie…
Décidément, l´Afrique subsaharienne (noire) demeure l´une des régions du globe où il se produit des choses autant rocambolesques, mystérieuses qu´horribles, dépassant le plus souvent l´entendement. On a parfois de la peine à y croire, vu le caractère inhabituel et irrationnel que revêtent certains faits, qui donneraient facilement à penser qu´il s´agirait plus, ou parfois, de purs montages, voire des histoires toutes trouvées, sorties droit de l´imagination populaire encore très marquée par la superstition. Pourtant, d´après nos sources, il n´en serait rien de tel, s´agissant de ce qui se serait produit dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 novembre 2013 à Buea, une ville du sud-ouest du Cameroun, située à plus ou moins deux heures de route de Douala, la capitale économique du pays.
Au fait, cette ville de Buea qui trouve située dans la zone anglophone du Cameroun qui, au-delà de ses plus ou moins 250 langues locales (patois) est « bilingues » comme on le sait, est par excellence, l´un des centres intellectuels de ladite zone, abritant une université publique – The University of Buea – qui draine de nombreux étudiants provenant des villes et localités environnantes, pour y faire leurs études. C´est bien sûr de là, que serait partie cette sordide et mystérieuse affaire de la jeune femme qui aurait été avalée par un « Homme-Python ». Car, la victime se trouvait bel et bien être une parmi des milliers d´étudiantes fréquentant ledit établissement universitaire.
Ainsi, à en croire sa plus proche copine et confidente, étudiante elle aussi, laquelle aurait été interrogée par les éléments de la Police camerounaise dépêchés sur le lieu du crime ou de la tragédie, la victime dont l´identité n´a pas été révelée pour des raisons évidentes, se serait confiée à elle avant son départ de la Cité universitaire, comme quoi: « qu´elle avait précédemment rencontré un homme âgé et de bonne posture sociale, de passage dans la ville, et avec lequel elle avait pris rendez-vous à ETAH Palace Hôtel, un établissement hôtelier de la place, pour y passer ensemble une « Nuit blanche », en échange de 500 000 (cinq cents mille) francs CFA (ndlr: soit environ 1200 dollars US ) qu´elle n´aurait du reste pas empochés ». Fin de citation.
Eh bien, c´est fut donc sur ces mots qu´elle quitta sa copine en début de soirée du vendredi 8 novembre 2013, et alla comme prévu à la rencontre l´homme en question qui l´y attendait. Et pourtant le lendemain, dans les après-midi, aux « heures de son retour » comme convenu avec sa copine, celle-ci (la victime) tardait inexplicablement à revenir. Chose qui suscita logiquement l´inquiétude de sa copine qui, contrairement à leurs habitudes, n´avait plus eu de ses nouvelles depuis tous ces temps-là. Ses multiples tentatives de la joindre (la victime) par téléphone portable étaient toutes restées sans succès. Désemparée, celle-ci n´arrêtait plus de s´interroger sur les vraies raisons de cet inhabituel « silence-radio ».
De même que du côté du personnel de ETAH Palace Hôtel : ce fut le même constat de silence.
Le samedi 9 novembre 2013 largement après 12 heures locales, le client qui occupait la chambre dont il est ici question, s´y éternisait sans autre forme d´explication. Alors qu´il ne l´avait réservée que pour une seule nuit, et que l´heure à laquelle il était censé la quitter, fut très largement dépassée. C´est ainsi que le personnel de l´établissement quelque peu inquiet, décidera aller finalement frapper à la porte de la fameuse chambre pour s´en enquérir de la situation. Le personnel de l´hôtel toqua indéfiniment à la porte sans pour autant recevoir la moindre réponse de la part de l´occupant qui, pourtant, se trouvait bel et bien à l´intérieur de la chambre, et ce, en bonne compagnie. Tiens donc! Qu´est-ce s´y passe-t-il, se demandèrent-ils . Ce manque de feed-back raviva davantage leur inquiétude, et c´est ainsi donc qu´ils décidèrent de procéder autrement en y entrant par effraction.
Quelle horrible surprise ! Et c´était ensuite le Sauve-qui-peut !
Aussitôt décidé, aussitôt fait. Oh mon Dieu! Quelle ne fût pas leur surprise ? Une horrible découverte à la place de l´honorable « Monsieur le client ». La haute sorcellerie en live au grand jour… Un horrifiant et surréaliste spectacle s´offrait à eux. Le fameux « Monsieur le client », grâce paraît-il à son pouvoir magique, se serait transformé en un énorme et affamé Python de Séba d´Afrique (5,5 m de long), qui s´empara de la jeune fille en sa compagnie et l´avalait tout bonnement, après l´avoir bien entendu tuée par étouffement. Au serpent! Au serpent! Hurlèrent-ils. Ce fut la débandade générale qui s´en suivit et le Sauve-qui-peut.
Indistinctement, aussi bien les clients que le personnel de l´hôtel prirent la poudre d´escampette et se précipitèrent vers les issues de sortie pour s´échapper du bâtiment devenu soudain dangereux. Le lieu étant abandonné de tout le monde, en attendant l´arrivée de la police qui fut alertée, le mystérieux grand reptile ou « l´Homme-Python », eût suffisamment le temps d´achever sa sale besogne, ou plutôt, son « répas humain » rituel, en avalant complètement la jeune personne devenue enfin sa proie. La nouvelle s´étant propagée comme une traînée de poudre dans toute la ville, les étudiants ainsi que ses habitants en état de choc et en colère, se ruèrent vers ETAH Palace Hôtel – qu´ils saccagèrent par la suite – pour pouvoir vivre de leurs propres yeux l´insolite et funeste événement. L´intervention de la police permit de disperser les émeutiers et de limiter ainsi les dégâts.
Enfin, « l´Homme-Python » s´étant fait identifier lors de la réservation de la chambre où aurait eu lieu le sinistre, n´aurait été autre qu´un puissant Commissaire de police de Douala, craint et respecté de tout le monde. Mais malheur à lui également, le pot aux roses ayant été découvert, car son forfait censé se dérouler dans le plus grand secret, aurait été exposé au regard du personnel, de la clientèle et du grand public, sa magie s´était donc par conséquent gâchée. Conséquence : impossible donc de se rétransformer en humain, les carottes étaient cuites pour lui à tout jamais. Tout porterait à croire, qu´il n´en était pas à son premier coup, soutenaient les badauds se trouvant sur le lieu de l´épouvantable drame.
Il paraît que c´est une pratique qui serait monnaie courant là-bas.
À en croire le public, cette pratique fétichiste appelée « MBOMA » – mot signifiant Grand serpent (boa ou python) en langue (ki) kongo – se nourrissant de sacrifices humains, serait encore très courante et vivace dans la région du Littoral dont Douala est le chef-lieu, où, ses adeptes dans la plupart de cas, dissimuleraient mystiquement leurs « Pythons » au fond des fosses septiques de leurs installations sanitaires (WC). Malheur aux utilisateurs non autorisés qui s´y aventurent (en ces lieux d´aisances), car, il semblerait qu´ils voient leurs capacités de procréation et de leurs chances carrément soustraites, en faveur du proprétaire du « MBOMA » qui en tirerait les meilleurs profits, nous a-t-on laissés entendre. En effet, ce fétiche serait censé apporter à ses pratiquants nous a-t-on dit: richesse et prospérité dans leurs domaines d´activité. Vrai ou faux ? Gros point d´interrogation !
Par ailleurs, on constatera dans le cadre de cette tragédie, que la victime n´eût même pas le temps ni d´empocher, ni de jouir du produit de son deal sexuel d´avec « l´Homme-Python ». Elle serait donc, si seulement cette drôle d´histoire serait vraie, partie « cadeau » par cupidité. Le célèbre chanteur et légende de la musique congolaise TABU LEY Rochereau, ne nous disait-il pas dans les paroles de l´une des chansons de son inégalable répertoire: « l´argent étant semble-t-il la clé du bonheur, est autant celle de la prison et du cimetière? ». Moralité : Jeunes femmes, méfiez-vous! Car le monde est si dangereux que prudence est mère de sûreté, dit le fameux proverbe.
STOCKHOLM, le 15 novembre 2013
Pépin LULENDO