GLPOST

“Ce n’est pas la première fois d’un officiel américain essaie de faire la leçon à un chef d’Etat africain”, Olivier Nduhungirehe

Affaire Karegeya: déclarations sans précédent des Etats-Unis à l’égard du Rwanda

Jen Psaki, porte-parole du Département d’Etat américain, le 7 janvier 2014.

AFP Photo/Paul J. Richards
Par RFI

Première réaction rwandaise 

Interrogé sur Twitter à propos de ces déclarations et sur une éventuelle réaction officielle de son pays, le représentant adjoint du Rwanda auprès de l’ONU, Olivier Nduhungirehe a déclaré que « la réaction officielle viendra des résultats de l’enquête sud-africaine ». « Ce n’est pas la première fois d’un officiel américain essaie de faire la leçon à un chef d’Etat africain », a-t-il déclaré ajoutant que « les États-Unis devraient s’occuper d’al-Qaïda et laisser les Rwandais s’inquiéter du terrorisme auquel ils font face ». Le représentant adjoint du Rwanda auprès du conseil de l’ONU a précisé à RFI qu’il s’exprimait à titre personnel et pas au nom de la diplomatie rwandaise.

 

A la veille de l’enterrement de Patrick Karegeya, les Etats-Unis ont tenu des propos sans précédent sur cette affaire. Lors d’une conférence de presse, la porte-parole du département d’Etat américain a renouvelé la condamnation du meurtre de l’ancien chef des renseignements extérieurs du Rwanda dont le corps avait été retrouvé le 1er janvier dans un hôtel de Johannesburg. Mais Jen Psaki est allé plus loin en disant que Washington était « troublé par une succession de meurtres d’exilés rwandais qui semblent avoir une motivation politique ». Washington qui se dit également très inquiet des récentes déclarations du président rwandais. A LIRE

Exit mobile version