Le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a demandé mercredi 18 décembre aux autorités de Kinshasa et à la Monusco de renforcer leur présence dans l’Est de la RDCongo pour y assurer au mieux la protection des populations civiles.
Il a ainsi réagi à la découverte d’une vingtaine de corps sans vie dans les villages de Musuku et Mwenda, dans la province du Nord Kivu en RDCongo. M. Reynders s’est dit “profondément choqué” par les informations selon lesquelles les victimes, essentiellement des femmes et des enfants dont le plus jeune n’avait que quelques mois, “ont été assassinées dans des circonstances d’une violence et d’une barbarie inouïes”. Certaines victimes ont été violées, parfois décapitées et même démembrées.
“Face à des actes aussi sordides et révoltants et des violations aussi graves des droits de l’homme”, M. Reynders a appelé les autorités congolaises à “mettre tout en oeuvre pour identifier le plus rapidement les auteurs de ces atrocités et s’assurer qu’ils répondent de leurs actes”.
Pour M. Reynders, ces événements rappellent l’urgence de poursuivre les efforts de mise en œuvre des engagements pris dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba (Ethiopie), pour la région des Grands Lacs et la RDCongo, ancienne colonie de la Belgique avant les années 1960, afin de mettre un terme à ces actes de violence et rétablir la paix, la stabilité et le développement.