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Même dans les pays dits de droit, la justice se soumet aux caprices des intérêts puissants et de la géopolitique

Par Patrick Mbeko

Trois années d’investigation ont permis à la justice française de délivrer, il y a quelques jours, des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de trois hauts responsables des services de renseignement syriens.

Chose étrange, la même justice, en 20 ans, est incapable de faire la lumière sur l’élément déclencheur du génocide rwandais, à savoir l’attentat aérien qui a coûté la vie aux présidents Juvénal Habyarimana (du Rwanda) et Cyprien Ntaryamira (du Burundi) ainsi que trois citoyens français.

Plus grave, le Parquet de Paris a requis récemment un non-lieu dans cette affaire, en dépit de nombreuses preuves incriminant le Front Patriotique Rwandais (FPR) de Paul Kagame. À chacun de se faire sa propre religion. Une chose est certaine : même dans les pays dits de droit, la justice se soumet aux caprices des intérêts puissants et de la géopolitique

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