Publié le 03/03/2014 à 10:20
Le défilé des témoins se poursuit lundi au premier procès jamais organisé en France sur le génocide au Rwanda, avec notamment des familles tutsi sauvées par l’accusé, mais qui l’ont également vu stocker des armes chez lui.
Pascal Simbikangwa, qui comparaît devant la cour d’assises de Paris pour “complicité de génocide”, a plusieurs fois fait bondir accusation et parties civiles en se comparant aux “Justes” qui ont sauvé des juifs de la Shoah. Mais il est admis par tous qu’au moins deux familles de voisins tutsi ont trouvé refuge chez lui au début des massacres en avril 1994. “J’ai fait mon devoir d’homme”, explique Pascal Simbikangwa. […]