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RDC : «Joseph KABILA», incarnation du mal congolais

Si «Nguz Karl i bond» pouvait revenir dans le monde des vivants ici sur terre, et partager avec nous les péripéties et inepties du régime de Joseph Kabila, il ne serait pas exclu qu’il reconsidère son accusation de l’incarnation du mal zaïrois, portée en son temps contre Mobutu Sese Seko, car ce dernier a su, tout de même, préserver la paix et l’intégrité du territoire dans sa globalité. Face à la désintégration de l’Etat congolais, l’ancien “Premier” porterait l’accusation d’«incarnation du mal congolais», en des termes appuyés, sur Joseph Kabila.

Notre thèse se fonde sur le fait que Joseph Kabila, malgré lui, a le mépris de la connaissance qui, à n’en point douter, serait un premier pas contre l’intolérance qui a conduit son régime dans l’arbitraire le plus scandaleux. N’a-t-il pas poussé les bandes armées à commettre, à travers le pays, tant d’horreurs dont les motivations demeurent l’enrichissement, l’autosatisfaction personnelle et l’abrutissement du peuple congolais ? Il porte la responsabilité d’avoir fait perdre la logique et le sens véritable de la réalité ! En sus, “Joseph” souffre d’un anti-intellectualisme évident !

Douze années après son accession à la tête de l’Etat, le Congo démocratique présente le spectacle d’un Etat en pleine liquidation, in fine en pleine cessation de paiement ! Incapable d’imposer une carrure d’homme d’Etat en face du monde, particulièrement de l’Ouganda et du Rwanda, ses voisins immédiats et agresseurs potentiels de notre territoire, en entraînant en plus une vague d’actes de vandalisme, de torture et de traitements cruels, inhumains et dégradants, contre nos filles, mères et grand’mères, du Nord et du Sud Kivu sans défense !

Plusieurs de nos soldats des FARDC sont par le passé tombés sur le champ de bataille, au début de cette guerre, avec la complicité des militaires rwandais et ougandais infiltrés dans nos forces armées et services de renseignements, par des accords bidons, sans valeur juridique réelle.

Nous faisons allusion à la présence de James Kabarebe, comme chef d’Etat major des Forces Armées congolaises, et pourtant sujet rwandais, qui est aujourd’hui, ministre de la Défense dans son pays d’origine ! Avec lui, plusieurs de ses lieutenants occupèrent des postes hautement stratégiques au sein de nos institutions ! Au sommet de l’Etat, dans le service de sécurité, la police et même dans les services générateurs de recettes publiques.

Aucune revendication de l’opposition n’est tolérée, et chaque Congolais, vivant au pays, est mis au pas par les nouveaux colonisateurs de la RDC, qui tiennent à balkaniser ce vaste pays pour le priver de ses richesses vitales, devant servir à son développement et son industrialisation ultérieure.

Nos ennemis intérieurs semblent croire que tous les Congolais ont perdu le sens de la raison ! Loin s’en faut. Car, comment peut-on faire croire aux citoyens du “Grand Congo”, qui ont gagné la récente guerre, de signer un accord de paix avec les rebelles du M23 ? Est-ce qu’auparavant, y avait-il signature d’un accord lorsque l’AFDL de Laurent Désiré Kabila avait conquis les FAZ de Mobutu en 1997 ? Ou sommes-nous en face d’une mise en scène qui ne veut pas dire son nom ? Ou encore, est-on à la recherche d’arguments, pour endormir davantage les Congolais, afin de les faire vivre, un peu plus tard, l’effet de surprise qui nécessitera la balkanisation du pays ?

Nous réitérons notre affirmation de départ selon laquelle lorsqu’un ennemi est écrasé par une défaite militaire, comme on le prétend pour le gouvernement de Kinshasa, avec le M23, la logique aurait souhaité que les Forces armées congolaises, dans ce cas d’espèce, devraient dicter les conditions de paix et non pas les négocier, car les deux concepts n’ont pas le même contenu de signification ! Il en fut ainsi après la fin de la Première Guerre mondiale lorsque le 11 novembre 1918, la France victorieuse imposa ses conditions à l’Allemagne vaincue dans la forêt de Compiègne, à bord d’un wagon de chemin de fer.

Le sens de l’histoire oblige, et la France, à son tour, lorsqu’elle fut battue par Hitler, le Führer n’hésitera pas à convoquer les dirigeants français, dans la même forêt de Compiègne, à bord du même wagon de chemin de fer, pour dicter ses conditions à la France défaite. De même, une scène analogue se déroula le 8 mai 1945 lorsque les puissances alliées dictèrent au maréchal allemand Keitel les conditions de paix après la débâcle et l’écrasement des forces militaires nazies, à l’issue de la Deuxième guerre mondiale.

Puisque le porte-parole du gouvernement congolais, « Lambert », promet de signer finalement un accord de paix avec le M23, face à l’évidence, l’on peut conclure que la victoire des FARDC sur le M23, n’était qu’un décor d’illusions à faire avaler aux Congolais naïfs.

En attendant, le navire Congo ressemble plus que jamais à un vaisseau sans boussole. Kagame et Museveni imposent leur loi, face à un Joseph Kabila en crise d’imagination et d’autorité, étant lui-même un infiltré au service de ses parrains. Ceux-ci sont là pour exploiter à vil prix presque toutes les richesses du Congo, au détriment du peuple congolais mal nantis, dans un pays scandaleusement riche, mais qui laisse croître la disète à longueur des journées.

Or, du temps de Mobutu, en dépit de ses qualités et de ses défauts inhérents à la vie humaine, toute entreprise qui visait à perpétuer la misère du peuple zaïrois et de vendre une portion de la terre congolaise était annulée !

Congolais, engagez-vous pour chasser l’ennemi intérieur par un soulèvement populaire spontanée et soutenu par des actions de désobéissance civile, en suivant le modèle de la résistance de nos contemporains en France. Et pourquoi pas près de nous, en Egypte comme en Tunisie.

A présent, on n’a toujours pas entendu une famille déplorer dans n’importe quel camp militaire du pays, la mort d’un soldat tombé lors des récents combats à Goma et ses environs avec le M23. Nulle part aussi, l’on peut nous présenter les prisonniers de guerre. Pourtant, le moment est certes révolu de croire que les Congolais sont incultes et souffriraient de l’amnésie collective.

Et si « Nguz » pouvait revenir dans ce monde, il reverrait son livre sur Mobutu et confirmerait que c’est « Joseph Kabila », au regard des faits, qui est l’incarnation du mal congolais.

Congolais, mettons-nous ensemble pour construire notre propre destin. Nous devons pour cela empêcher, à travers nos actions, Joseph Kabila, de dormir tranquillement, parce qu’il tient mordicus à demeurer président de la République, à l’encontre de toutes résistances du peuple congolais.

Bamba-di-Lelo
Source: Kongotimes

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