Le général Jean Baillaud, commandant par intérim de la force des Nations unies au Congo et le commandant
du bataillon népalais analysent les dégâts causes au véhicule par l’attaque à la grenade non revendiquée de
lundi à Béni ayant fait 6 blessés.
En RDC, le 3 mars 2014, une attaque à la grenade a fait deux blessés parmi la force onusienne de maintien de la paix au Congo. Cette attaque d’un genre nouveau a choqué les forces de l’ONU déployées dans le pays. Rencontre avec le bataillon népalais de Béni, victime de l’agression.
Au dispensaire de la Monusco, deux grandes salles à la peinture blanche décatie, quelques lits et de quoi assurer les premiers soins. C’est ici que les six blessés à la grenade ont été d’abord pris en charge. Trois jours après cette attaque inédite, l’équipe médicale népalaise est encore sous le choc : « Le blessé le plus sérieux avait plusieurs éclats de grenade dans la jambe gauche. Il a perdu beaucoup de sang. Il aurait fallu l’évacuer de suite, mais il n’y avait pas d’hélicoptère avant le petit matin », explique le médecin-chef du dispensaire militaire. […]