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Should you believe it? Or, is Rwanda trying to divert attention after killing Burundian fishermen?

This is a statement Alain Desire Karorero posted on his Facebook page and I have translated a portion of it in English: “I personally think that the electoral battle this coming August is shaping up rude and that the French proverb “he who wants to drown his dog, accuses it of having rabies. ..” is applicable for this moment. This news just came out right after the announcement of a shooting in the lake Rweru against Burundian fishermen who allegedly violated maritime space of Rwanda (sic…).

“Below is Alain Desire Karorero’s full statement on the press release the Rwandan government has posted on its ministry of defense’s webpage:

 

Faut-il y croire? Je pense personnellement que la bataille électorale d’août prochain s’annonce rude et que le proverbe “Français” ” Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage est applicable pour le moment. Cette nouvelle nous arrive juste après l’annonce d’une fusillade dans le lac Rweru contre des pêcheurs Burundais qui auraient violé l’espace maritime du Rwanda (sic…). Ils ont été tous tués et identifiés comme étant des ressortissants burundais. C’est de cette façon que la police burundaise a pu identifié le caporal Cyprinen Rucyahintare, militaire Rwandais, matricule 284049, espion arrêté au Burundi sur la colline Rushaya en commune de Giteranyi et qui était affecté au camp militaire de Gabiro. Les exemples prouvant que le Rwanda est le principal pays agresseur du Burundi sont légion inutile d’y revenir. Ce qui est certains, même en chantant la crise de 1994 qui a endeuillé des millions de familles rwandaises et cela pour barrer la route aux anciens militants du MRND, parti au pouvoir sous Juvénal Habyarimana, l’actuel homme maître de Kigali a des opposants virulents au sein du FPR son propre parti. Cette accusation reste à vérifier comme celle qui n’a pas fait long feu, lorsqu’on a jeté des cadavres dans le même lac, pour attribuer la responsabilité aux forces de défense et de sécurité burundaises.”

 

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